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Le Gouvernement Espagnol poursuit son programme de
modernisation du Transpyrénéen Oriental et engage la dernière tranche
d’investissements sur la partie haute de la ligne.
C’est en effet entre Ripoll
et Puigcerdá que la dernière tranche est engagée.
La gestion centralisée de la
ligne est mise en place avec télécommande des gares intermédiaires. A
Puigcerdá, y compris les voies Françaises ont été automatisées. La voie est
renouvelée avec des corrections de tracés qui permettront en 2010 de relier la
capitale Catalane à la Cerdagne en 2h10.
Ce choix est fondé sur une stratégie
composée de réalisme économique et aussi de la maîtrise des nuisances
environnementales.
Ce développement englobe fret et trafic de voyageurs.
Pour
inciter les Régions Midi Pyrénées et Languedoc Roussillon à compléter cette
modernisation et le développement du fret, les autorités Espagnoles ont tendu
une main." Elles ont proposé à FRET SNCF d’acheminer par la ligne Française
150.000 tonnes de ballast vers Puigcerdá".
La réponse est sans appel : La
SNCF considérant que les coûts de traction étaient multipliés entre Foix et
Puigcerdá, elle a proposé un acheminement
par train jusqu'à Foix et un transport routier au delà par la route du
Puymorens. Cette réponse stratégique comme le souligne un intervenant du forum
permet de ne pas prendre FRET SNCF à défaut. En effet, comme cela a été souligné,
"FRET SNCF ne peut refuser le transport massif de céréales et accepter celui de
ballast".
Aujourd’hui, cette position bien marquée semble avoir le soutien de la
Région Midi Pyrénées qui dans son forcing veut anéantir toutes les relations
existantes faisant de l’ombre à la TCP (Traversée Centrale des Pyrénées).
Pourtant sur cette ligne de Toulouse à Latour de Carol,on peut voir des trains de
ballast de l’équipement qui circulent encore, voir celui photographié à Ax les Thermes ce
jour. Pourtant la voie à été mise en sécurité et les TER ne parviennent même
plus à dérouiller la nouvelle voie armée en rails lourds de 60 kilogrammes par
mètre.
Sur cette ligne le buttoir des dessertes de Fret SNCF
arrête les
services au fond de l’embranchement particulier de Luzenac Opérations,
entreprises appartenant à Rio Tinto Zinc. Les aires de chargement regorgent
plus de camions que de wagons. Même le trafic en conteneurs destiné à
l’exportation via le port de Barcelone doit traverser les Pyrénées en camion.
Cette décision de gestion de Fret SNCF et la faiblesse des contraintes qu’ils
subissent est parfaitement « écocomparable » et dégage un fort nuage
d’oxyde de carbone sur les effets médiatiques que souhaite promouvoir
« l’ écocomparateur » voyageur.
A ces effets néfastes pour
l’air, le report modal imposé vers la route sur ces trafics trouve aussi des
désagréments au niveau de la sécurité routière." En un mois deux camions ont
versé leur talc sur le bas côté". L’un à Mérens où la citerne s’est retrouvée
couchée dans le ruisseau, l’autre au pont de la Charmille ou le camion est
encore visible aujourd'hui en contrebas.
©transpyreneens.com - 15/05/2007 - Texte: R.C.
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