La RN 116, reliant Perpignan à l'Andorre, a été fermée au trafic lundi en début d'après-midi à la suite d'un affaissement de terrain entre les villes de Fontpédrouse et Mont-Louis, un peu en aval de Font-Romeu.
Selon la préfecture des Pyrénées-Orientales, ce sont les fortes intempéries des derniers jours qui ont gorgé le terrain d'eau, provoquant un affaissement qui a fragilisé la route, la gondolant de manière importante.
Poids lourds et autocars à destination de Cerdagne ou de l'Andorre sont détournés vers Ax-les-Thermes (Ariège), pour effectuer la montée par le col de Puymorens, ou encore par l'Espagne.

Il est à noter que l’accès ferroviaire entre Perpignan et Font-Romeu est toujours en état.

En effet au départ de Perpignan avec un changement à Villefranche - Vernet les Bains la destination de  Font – Romeu est toujours accessible par le TER régulier.
Cet incident qui a entraîné la fermeture de la route aura au moins l’avantage de mettre en évidence l’utilité de conserver dans les zones topographiquement difficiles un double accès route / rail en sauvegarde des aléas de communication.
A une époque ou l’actualité  fait apparaître régulièrement des fermetures de tronçons ferroviaires nous ne pouvons qu’encourager la SNCF à tout d’abord ne jamais envisager la fermeture de cette ligne mais aussi à chercher des solutions afin de stopper le démantèlement du réseau ferré des pays démographiquement faibles.

Car peut être à une époque  qui n’est pas si lointaine que celà, les hommes qui avaient ajouté aux voies routières des voies ferrés savaient qu’on ne domestique pas les caprices de la nature et que là ou vivent des hommes un train doit par sécurité arriver.
De bonne augure le nom du train TER« Le petit train jaune » affecté uniquement à ce trajet en aller / retour en secours du pays « La Cerdagne ».
Plus connu le train des pièces jaunes affectés à une cause humanitaire.
Mais en regardant de plus prés, l’intérêt de l’évènement réside surtout dans la curiosité du système de fonctionnement de ce petit train jaune puisqu’on s’aperçoit qu’il doit sûrement sa survie à une affectation très ciblée dont la mission est de conserver un contact ferroviaire avec les montagnards de Cerdagne.

De là l’idée directrice pour la survie des lignes ferroviaires en danger :

Il est à constater que certaines initiatives déjà en place ont une similitude avec ce qui vient d’être dit et sont aussi à prendre en exemple, je pense à ces visionnaires en même temps sauveurs de notre patrimoine qui sont les associations de  petits trains touristiques.
Le petit train jaune TER serait il notre nouveau soleil …