Les gros budgets du plan rail en Midi Pyrénées ouvrent les horizons du Transpyrénéen Oriental.

En effet, nous voyons circuler sur ces vieux rails de très lourds trains qui approvisionnent le futur chantier de modernisation. Ces trains font la démonstration que du fret aurait toujours pu être acheminé vers Latour de Carol et réjouir les clients qui se proposaient d’enlever quelques camions sur l’itinéraire du Puymorens.

Mais voir aujourd’hui confirmer que cet itinéraire est un itinéraire apte au fret n’est pas la seule contradiction avec l’affichage et la communication bien pensée des politiques Régionaux.
En effet, cet itinéraire n’était pas rentable uniquement du fait de son profil en itinéraire de montagne, mais aussi du fait de sa saturation par les TER à l’approche de Toulouse.
Et tout à coup circulent des trains de fret au milieu des TER sans aucun conflit de capacité.

Pourtant ce n’est pas faute d’avoir été chercher des compétences lointaines au frais de la Région pour faire toutes les évaluations possibles d’exploitation.
C’est un Cabinet Suisse qui a construit le cadencement des TER sur cette ligne. Un cadencement tellement détendu qu’il faut plus de temps aujourd’hui qu’il y a tente ans pour aller de Latour de Carol à Toulouse.
C’est encore en Européen de la relance que Martin Malvy engage ses budgets du plan rail sur Toulouse – Latour de Carol. En effet c’est une entreprise Allemande qui vient effectuer le chantier.
Alors avec des conseillers Suisses qui vont dupliquer ce qu’ils savent faire sur les lignes de montagne Helvètes et une entreprise Allemande, venue du pays leader en fret ferroviaire il y a fort a parier que des millions de tonnes vont franchir les Pyrénées par Puigcerdá.
Et pour couronner le tout, les Ariégeois ont droit à une variété impressionnante de types de motrices qui tout à coup vont pouvoir grimper les pentes Pyrénéennes.